Limitation de la testostérone : les Sud-Africains s'insurgent !

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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Limitation de la testostérone : les Sud-Africains s'insurgent !

L'IAAF a décidé d'appliquer de nouvelles règles visant les athlètes hyperandrogènes. Elles devront faire baisser leur taux de testostérone pour participer au 400 m et au mile (1.609 m).

Dès le 1 er novembre, les athlètes dites « DSD » (présentant des différences de développement sexuel) devront faire baisser leur taux de testostérone sous les 5 nanomoles/L de sang, contre 10 précédemment, via un traitement hormonal. Selon l’IAAF, la plupart des femmes ont des taux de testostérone allant de 0.12 à 1.79 nanomoles/L, alors que chez les hommes, ceux-ci varient de 7.7 à 29.4 nanomoles/L.

Si elles ne le font pas, elles devront se contenter de compétitions nationales, devront concourir contre des hommes ou s'aligner sur des compétitions pour athlètes « intersexes », participer sur des plus courtes ou plus longues distances ou… mettre un terme à leur carrière.

La Sud-Africaine Caster Semenya est évidemment très visée par ces mesures. Remise en cause depuis des années, suite à ses nombreux succès, l'auteure du doublé 800-1500 m des récents Jeux du Commonwealth est concernée par cette diminution du taux de testostérone.

Cela n'a pas du tout été apprécié dans son pays. "Nous trouvons ces règles sexistes, fort connotées racialement et très homophobes", a déclaré le ministre sud-africain des Sports Tokozile Xasa.

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