Westbrook essaie "d'être un meilleur leader d'année en année"

Westbrook essaie "d'être un meilleur leader d'année en année"
Photo: © photonews

Russel Westbrook mériterait largement un titre de MVP en NBA.

Déjà auteur de 13 triple double cette saison, Russell Westbrook a enfin trouvé la bonne formule pour être efficace tout en permettant au tandem George-Anthony de s’exprimer à ses côtés. Plus meneur de jeu qu’arrière, le MVP 2017 a délaissé le tir à 3-points pour se concentrer sur les pénétrations et l’agression de la défense, et tout le monde y trouve son compte.

« J’essayais de faire en sorte que tout le monde soit à l’aise, et que tout le monde fasse le nécessaire. Cela fait partie de mon boulot, sans regarder mes stats. Je n’en ai jamais tenu compte » assure-t-il dans un entretien avec The Oklahoman. « Je ne me préoccupais que de l’équipe, et du niveau à atteindre pour que tout le monde soit à l’aise pour gagner et créer du jeu. Je pense qu’on a fait du bon boulot pour trouver la solution ensemble ».

Au passage, Russell Westbrook rappelle qu’il est très exigeant avec lui-même et que l’intégration de Paul George et Carmelo Anthony était de sa responsabilité.

« Comme je suis ici depuis longtemps, je me mets beaucoup de pression. Je me mets beaucoup de pression car il y a un standard ici à OKC et lorsqu’on porte le maillot du Thunder. Je me mets beaucoup de pression pour en faire sorte que lorsqu’il y a des nouveaux, ils comprennent et sachent qu’il y a un standard ici. J’en prends la responsabilité. »

« Je dois être le seul en NBA avec cette étiquette : Est-ce un plaisir de jouer avec lui ? »

Une responsabilité qui fait de lui un meilleur leader.

« En vieillissant, j’essaie chaque année d’ajouter de nouveaux aspects à mon jeu, qu’il s’agisse de leadership ou de défendre à un haut niveau. Chaque année, j’essaie d’être un meilleur leader, et une partie de ça passe par la connaissance du jeu à travers des vidéos, et des coéquipiers. Comme je l’ai déjà dit dans le passé, je pense que beaucoup de gens donnent l’étiquette de leader sans vraiment savoir ce que c’est. Ce n’est pas une question de déclaration ou d’actes. C’est une question d’agir tous les soirs, de la manière dont on connaît ses coéquipiers. De ce qu’on est capable de faire pour ses partenaires, des sacrifices et des choses comme ça. »

Au final, comme Kobe Bryant en son temps, Russell Westbrook se fiche de ce qu’on écrit sur lui. En bien ou en mal, il trace sa route, et ce qui l’intéresse, c’est son équipe, et rien d’autre.

« Tout ce qui compte, ce sont les relations que j’entretiens avec les gens qui sont ici, ou ceux qui sont partis. Ce qu’ils apprennent, et ce qu’ils n’ont pas appris. Il n’y a que ça qui compte. Tous les ans, je suis là, et les gars prennent du plaisir à jouer ici et être compétitifs. Je pense que je dois être le seul en NBA à qui on a collé cette étiquette : « Est-ce un plaisir de jouer avec lui ? » Mais ça me va. Tant que mes coéquipiers s’éclatent, il n’y a que ça qui compte. »

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