Les Pelicans l'emportent au bout du suspense

Début de match marqué par la belle entente entre le duo Rondo-Davis, qui profite à l’intérieur des Pelicans, dans une forme extraordinaire depuis quelques matches, et qui se joue à plusieurs reprises de John Henson (9-4). Mais le pivot adverse a du répondant, bien aidé par Eric Bledsoe qui permet aux locaux de recoller au score puis de creuser un premier écart avec leurs adversaires du soir (17-26). La défense des Bucks a pris la mesure de l’événement, et montre sa force sur les joueurs d’Alvin Gentry, qui perdent un nombre incalculable de ballons.

Jabari Parker retrouve un rythme intéressant, et les locaux, malgré la bonne séquence de Nikola Mirotic, ont pris l’ascendant sur les Pelicans. Le public se réveille enfin, et après douze minutes, ce sont les hommes de Joe Prunty qui sont devant (32-21).

Le technicien adverse tente quelques coups pour essayer de remettre les siens dans le match, mais les joueurs de Milwaukee exécutent leur plan de jeu à merveille. Antetokounmpo et Maker se régalent près du cercle, et leur équipe garde quatre possessions d’avance sur New Orleans (41-29). Davis est trop seul, et Jrue Holiday est en maladroit, ce qui handicape fortement son équipe, trop fortement dépendante de son intérieur All-Star. Khris Middleton plante quelques banderilles longue distance pour mettre encore un plus les joueurs de la franchise de Louisiane dans le doute (59-43).

Anthony Davis, encore lui, prend tous les tickets shoots, sans trop de succès, et s’énerve sur certains de ses coéquipiers, qui ne se déplace pas de manière optimale sur le terrain dans les phases offensives. Malgré ses 19 points et 7 rebonds, l’intérieur et les siens sont à la traine à la pause (66-49).

Jrue Holiday, pas en vacances !

Les Pelicans reviennent sur le terrain avec de bien meilleures intentions. Emeka Okafor poste bas puis Jrue Holiday, qui se réveille enfin, permettent à leur équipe de revenir à trois possessions (69-60). Coach Prunty prend un temps mort… sans effet. Les adversaires du soir sont enfin dans le rythme, et les Bucks commencent à douter.

La ballon circule bien mieux côté New Orleans, et le chien de garde E’Twaun Moore met à mal les initiatives adverses par son agressivité. Thon Maker est le seul à tirer son épingle du jeu côté Bucks, et le jeune Cheick Diallo montre de belles choses pour aider les siens à recoller au score (81-81). Les locaux ne se trouvent plus, n’arrivent pas à aligner trois passes de suite et le momentum a définitivement changé de camp. Les hommes du Wisconsin se retrouvent derrière au tableau d’affichage après le troisième quart temps et rejoignent leur banc la tête basse (87-85).

Le « Greek Freak » décide de mettre la cinquième vitesse pour remettre les siens sur les rails, et Jabari Parker retrouve la mire après avoir « disparu » du match durant de longues minutes. Les deux équipes se livrent un joli mano à mano, par Brown et Mirotic qui se répondent coup sur coup derrière la ligne à 3-points (99-98). Bledsoe et Holiday se chambrent gaiement, et le niveau de jeu s’élève fortement. Les visiteurs prennent 4 points d’avance à deux minutes du terme (112-108), mais Kris Middleton ne lâche rien, et aide les pensionnaires de la franchise du Wisconsin à recoller au score à 50 secondes du terme (112-112) ! E’Twaun Moore croit avoir fait le plus difficile, mais un shoot mi-distance de Bledsoe remet les pendules à l’heure et le tableau d’affichage à égalité (114-114). Prolongation !

Les visiteurs prennent un meilleur départ pour ce temps supplémentaire, porté par un Rajon Rondo qui fait jouer son expérience pour gérer parfaitement le tempo des siens (120-117). Les tirs ne rentrent plus, les organismes sont fatigués et les visiteurs tiennent le bon bout à une minute du terme. Giannis Antetokounmpo essaye de prendre ses responsabilités, mais la défense des Pelicans est au point, et New Orleans repart du Wisconsin avec un nouveau succès à l’extérieur (123-121).