Des Belges ont reconnu le parcours du mondial de cyclisme : "Pas assez dur pour Gilbert et Van Avermaet"

Oliver Naesen et Yves Lampaert ont accompagné la délégation belge en Norvège. La course est faite pour les punchers les plus expérimentés car la distance est longue : 276,5 kilomètres dont 40 km en ligne et 12 tours de circuit sur lequel on retrouve une bosse d'1,5km (à 6.4% de moyenne).

"Le sommet de la difficulté principale se trouve à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. C’est une course dans laquelle on va voir une élimination par l’arrière, un peu comme à Richmond, car on se trouve sur un parcours assez technique. Il sera difficile, je pense, de faire une différence dans la bosse", a déclaré à la RTBF Jean-Pierre Dubois, sélectionneur de l'équipe belge espoirs. "Chez les pros, il y a beaucoup de sprinters qui peuvent digérer ce genre de bosses."

Après une course très dure, je pense qu’on devrait retrouver Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet aux avant-postes. Ils pourront peut-être, dans un groupe de 30 à 40 coureurs, tirer leur épingle du jeu. Comme favoris pour l’épreuve, j'adorerais citer Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert. Je citerais aussi Michael Matthews et Peter Sagan."

Naesen, qui s'est bien montré aussi lors des Flandriennes, n'est pas vraiment d'accord. "C'est un beau tracé, très agréable, typique des circuits citadins. Mais il n'est pas celui que nous attendions. Ce n'est pas un parcours comme le Tour des Flandres ou l'Amstel Gold Race mais plus comme le Grand Prix de Plouay", a déclaré le coureur d'AG2R. "Salmon Hill est la seule vraie bosse mais elle n'est longue que d'un peu plus d'un kilomètre et n'est pas très raide. Pour nos leaders, Greg Van Avermaet et Phillipe Gilbert, elle aurait dû être plus difficile. Ils auraientalors été cités parmi les grands favoris. Si j'ai mes chances? C'est un peu le luxe et le problème de la Belgique. Nous avons beaucoup de coureurs comme moi, capables de tout mais pas vraiment spécialistes."