Le jour de gloire

Comme tous les jours, des hommes prennent l’échappée dès les premiers mètres del’étape. En ce 14 juillet, ce sont deux Français qui tentent leur chance: Voeckler et Barguil. Mais derrière, le peloton roule trop vite et les deux fuyards sont vites repris. Finalement, c’est un trio qui aura le dernier mot: Alessandro De Marchi, Sylvain Chavanel et Philippe Gilbert. Trois coureurs de Classiques à l’avant du Tour.

Dès les premiers lacets du premier col (Col de Latrape), Alessandro De Marchi s’en va seul alors que le peloton explose et un Grupetto s’organise. Barguil sort du peloton tout comme Contador mais aussi Landa, le coéquipier de Froome. Quintana a aussi des fourmis dans les jambes, du coup il y a des coureurs un peu partout.

C’est surtout en tête que cela se passe. Contador est relayé par Landa et les deux hommes s’envolent. Derrière un groupe avec Barguil, Quintana et Kwiatkowski est en chasse. Le maillot jaune, Fabio Aru, est isolé.Dans la dernière montée du jour, Quintana et Barguil chassent et se rapprochent des deux hommes de tête, qui devient un quatuor.

Dans la descente, tout le monde descend à bloc, même Uran qui tente sa chance tout seul dans la descente mais il est repris. Ce sont donc les quatre hommes de tête vont se jouer la victoire d'étape. Le premier à accélérer est Contador, mais au finale c'est Warren Barguil qui l'emporte le jour de la fête nationale devant l'Espagnol. Fabio reste en jaune à l'issue de cet étape.