Froome: "Je deviens de plus en plus fort"

Froome: "Je deviens de plus en plus fort"

Volg Wielerkrant nu via WhatsApp!

Auteur d'une saison 2017 dantesque, le Britannique Christopher Froome (Team Sky) est rentré dans l'histoire grâce à une quatrième victoire sur le Tour de France et une première victoire sur le Tour d'Espagne.

Selon toute vraisemblance, Froomeciblera à nouveau la Grande Boucle comme objectif majeur pour 2018 et tentera ainsi de remporter un cinquième maillot jaune et devenir l'égal de Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain. Le Britannique est revenu sur sa saison 2017 auprès de Cyclingnews à la suite du Critérium de Saitama : "Je suis polyvalent et j'essaie de m'adapter à toutes les situations. Pour moi, il y a certainement deux facteurs à considérer dans la préparation de chaque Tour de France : le parcours et les adversaires. Au cours des dernières années, j'ai été davantage agressif en montagne. Cette année, je savais que le Tour allait se jouer lors du dernier contre-la-montre à Marseille et j'ai eu le dernier mot contre Rigoberto Uran et Romain Bardet."

Malgré sa victoire finale, c'est la première fois qu'il s'imposait à Paris avec moins d'une minute d'avance sur son dauphin. Ce succès peut donc apparaître moins convaincant que ses précédents, d'autant plus qu'il n'a pas remporté d'étapes cette année. Même Eddy Merckx avait suggéré que sa victoire manquait de prestige. On peut également se demander si sans ses géniaux équipiers - Michal Kwiatkowski, Mikel Landa et Mikel Nieve, pour ne citer qu'eux - il aurait gagné le Tour. Cela annonce-t-il une sorte de déclin physique du champion ? "Je ne pense pas être moins bon grimpeur", assure Froome, qui pense même, chiffres à l'appui, qu'il est encore en train de progresser :"Les données sont les mêmes qu'avant. Sur la Vuelta, elles étaient même meilleures, comme jamais elles ont été dans ma vie, et sur toutes les distances. C'est vraiment encourageant de voir que je m'améliore encore physiquement." Pour lui, si l'écart avec ces rivaux est moindre, c'est parce que ces derniers progressent : "Ils sont à un meilleur niveau, ils passent plus de temps en camp d'altitude, font des entraînements plus spécifiques."

Au-delà de l'aspect physique, c'est plutôt sur le mental et la tactique que Froome met l'accent. Qu'il est loin le coureur qui avait explosé aux yeux du monde sur la Vuelta 2011 - où il avait pris la 2e place derrière l'étoile filante Juan José Cobo - ultra talentueux mais inexpérimenté. "Je me sens encore comme un coureur qui apprend, qui apprend et qui progresse. Le côté physique est important, mais l'expérience l'est tout autant : le bon sens tactique de savoir où se placer, où économiser de l'énergie, où être protégé. C'est quelque chose dont je n'avais aucune idée à l'époque, quand je suis arrivé en Europe pour mes premières années professionnelles. J'ai appris année après année." C'est cette expérience acumulée qui en fait aujourd'hui l'un des meilleurs coureurs du monde, et aussi selon lui l'un des plus complets : "Je suis un coureur tout-terrain. Si vous regardez un coureur comme Tom Dumoulin, c'est un rouleur qui a appris à grimper. Moi je suis plus tout-terrain. C'est ce qu'il faut sur un Grand Tour, être présent partout, tout le temps."

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