Wellens se présentera sur le championnat de Belgique avec de sérieux doutes

Auteur d'une belle première moitié de saison, Wellens ne s'attendait pas à se sentir si mal en Suisse. "Durant toute la semaine, j’ai ressenti comme un sentiment de vide" explique-t-il à Sudpresse. "Comment l’expliquer ? Je n’en sais trop rien. J’ai juste l’impression que c’était un peu la course de trop pour moi après une première partie de saison qui a déjà été longue. Je suis sur la brèche depuis janvier. En Suisse, j’étais extrêmement ambitieux mais j’étais, simplement, au bout du rouleau."

Il a du coup pris le temps pour se reposer. "J’ai passé trois jours sans vélo, j’ai complètement coupé. J’ai seulement repris ce lundi, calmement. Difficile, dès lors, de dire si les jambes vont mieux… Je l’avoue, je ne suis pas très optimiste, j’ai beaucoup de questions dans la tête et je ne pense pas que je trouverai mes réponses avant la course. J’ai la sensation que mes jambes seront parfaites… ou catastrophiques. Il n’y aura pas de demi-mesure. Au sein de l’équipe, il n’y a de toute façon pas de leader désigné, c’est plutôt le plus fort qui émerge et fédère."

Je ne disputerai pas la Vuelta

Lotto-Soudal pourra compter sur plusieurs autres coureurs. "On doit être cinq ou six à pouvoir l’assumer. Ici, je pense particulièrement à Jasper De Buyst, avec qui je partageais la chambre au Tour de Suisse. Il a gagné Binche-Chimay-Binche la saison dernière… On a d’ailleurs regardé le tracé ensemble. Il me semble assez dur. Mais, en même temps, l’année dernière à Anvers, il était tout plat et je le trouvais déjà dur donc… En cas d’arrivée groupée, Jens Debusschere à sa pointe de vitesse. "

Pour la suite de sa saison, Wellens aura un programme moins chargé, avec aucun autre Grand Tour. "Je ne disputerai pas la Vuelta non plus, c’est certain. Pour le Tour de Wallonie, je ne sais pas encore. Les classiques canadiennes, le BinckBank Tour et la Lombardie sont validés dans mon programme. Comme le Mondial à Innsbruck…"