Thomas Foket: le bon moment pour un départ?

Thomas Foket va donc prendre son envol. Difficile, en un sens, de donner tort au latéral de 22 ans: sa cote est encore assez haute mais le souvenir de son excellente saison au sein d'une équipe championne de Belgique, puis brillante en Europe risque de s'estomper s'il patiente un an de plus avant de rejoindre l'étranger. Pourtant, Foket prend un risque.

Visiblement dans les petits papiers de Roberto Martinez, qui l'a repris dans le noyau des Diables et même fait jouer malgré une saison en dents de scie (il n'était plus toujours titulaire), Foket prend en effet le risque, à un an de la Coupe du Monde, de vivre la même expérience décevante que ses trois coéquipiers de l'époque: Sven Kums, Laurent Depoitre et Matz Sels, tous trois Diables Rouges potentiels au moment de quitter la Belgique et aujourd'hui loin du noyau (à l'exception de Sels qui reste en lice pour le poste de troisième gardien).

L'optimisme est de mise

Point positif toutefois: plutôt que de rejoindre le Napoli, le Gantois serait sur le point de signer en faveur de l'Atalanta Bergame, brillant quatrième du dernier championnat mais club plus familial et où l'adaptation serait nettement plus simple. Il pourrait d'ailleurs y retrouver Ervin Zukanovic, prêté lors de la saison écoulée par l'AS Rome, pour peu que le Bosnien reste. S'imposer comme titulaire régulier serait probablement dans les cordes du latéral dont le style de jeu correspond parfaitement à la Serie A, où les joueurs couvrant tout le flanc dans un système à trois défenseurs sont légion.

Autre gros avantage de Thomas Foket en vue de la Coupe du Monde: il est tout bonnement le seul concurrent plausible à Thomas Meunier au poste d'arrière droit. Martinez a déjà fait savoir à quel point les postes de latéraux lui posaient problème et à moins de véritablement disparaître de la circulation, le Buffalo devrait donc avoir de grandes chances d'être de la partie en Russie. Une bonne façon de découvrir l'étranger sans pression...