Boullier soutient Vandoorne et est confiant pour la suite : "Mais je ne sais pas dire quand..."

Redaction
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Boullier soutient Vandoorne et est confiant pour la suite : "Mais je ne sais pas dire quand..."

Les mines sont toujours déconfites chez McLaren-Honda. Il y a de quoi. Alonso grince des dents, Vandoorne s'embourbe. Mais on continue de garder la tête hors de l'eau.

"Ces dernières semaines, j’ai multiplié les allers-retours au Japon. Pour délivrer des avis, des suggestions, etc. C’est la seule chose que je puisse faire car notre partenaire est libre d’en faire ce qu’il veut. Et il faut bien admettre que ce qu’on a vu jusqu’à maintenant est… diamétralement opposé à ce que nous dicte notre culture européenne ! On est dans l’antithèse complète !" , déclare le directeur sportif français Eric Boullier à Sudpresse.

"Je caricature à peine, mais il m’est arrivé de sortir de certaines réunions où tout le monde était d’accord pour partir à droite en vue d’avancer dans le projet. Puis de voir qu’ils étaient partis à gauche ! Attention, ce que je dis là n’a rien de dénigrant : on sait tous que le Japon est une grande puissance économique, que les Japonais savent faire des moteurs, etc. Mais leur approche de la F1 est diamétralement opposée à la nôtre…"

Boullier reste cependant confiant. "Le problème majeur en fait, c’est le timing. Ils le font selon leurs standards, mais pas selon notre culture racing. Je suis persuadé que ça va marcher, mais je suis incapable de vous dire quand…"

Vandoorne est enchaîné à notre galère

Vandoorne n'est vraiment pas garni pour sa première saison comme titulaire. Boullier évoque comment il réagit : "Très bien. On a tendance à dire qu’il n’a pas de pression, parce qu’il ne doit pas délivrer de résultats, mais il y a quand même celle de ce monstrueux équipier auquel il est automatiquement comparé. En plus, il a eu plus de problèmes que lui en essais."

Alonso reçoit-il plus vite les améliorations que le pilote belge? "Ce n’est pas vrai. Depuis que Button et Alonso ont roulé pour notre équipe, j’ai établi un système de points attribués chaque fois qu’un pilote reçoit une évolution avant un autre. J’ai conservé ce système, et je peux vous affirmer que l’avantage de Fernando est infime. De toute façon, ne vous inquiétez pas pour votre compatriote : je l’ai enchaîné à notre galère (rires), et nous n’avons pas l’intention de le lâcher…"

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