Réforme de la formule 1: ce qui pourrait changer en 2018

Réforme de la formule 1: ce qui pourrait changer en 2018
Photo: © photonews

La Formule 1 est en évolution constante, et la saison 2018 ne devrait pas échapper à la règle.

Manager des droits commerciaux de la F1, Sean Bratches est chargé par Liberty des relations avec les promoteurs des courses actuelles ou potentielles de la discipline. C’est ainsi que l’homme est en première ligne pour mener de front un chantier avoué par Liberty : augmenter le nombre total de courses au calendrier.

Présent à Silverstone dans le cadre d’un événement organisé pour les 40 ans de Williams, Sean Bratches a confirmé son ambition réformatrice pour le calendrier de la F1. Il a également dit souhaiter que les Grands Prix de France et d’Allemagne soient pérennisés.

La saison prochaine de F1 devrait compter 21 courses. Le Grand Prix de Malaisie disparaît mais le Grand Prix de France et celui d’Allemagne viendront en renfort. Liberty Media, un groupe américain, n’a jamais caché en outre qu’organiser plus de courses aux États-Unis était un réel objectif (Las Vegas, New York, Miami sont des pistes envisagées).

« Nous voulons travailler en partenariat avec les équipes pour déterminer la direction de notre travail. Mais notre point de vue, c’est que nous aimerions aller au-delà de 21 courses. Et nous voulons être un peu plus proactifs et être offensifs quand nous choisirons les marchés où nous irons » annonce Bratches.

Or, les équipes (comme les pilotes, tel Fernando Alonso qui a affirmé qu’il pourrait quitter la F1 si le calendrier s’alourdissait trop) sont farouchement opposées à un calendrier de 24 ou 25 courses, pour des raisons de coût et de surchage de travail pour les mécaniciens. Qu’y répond Sean Bratches ? "Nous devons travailler étroitement avec nos partenaires pour trouver où se situe la limite et ce qui fait sens pour tout le monde. Nous essayons de respecter tout le monde en F1, y compris les journalistes, pour s’assurer que tout le monde ait des temps de pause appropriés pour la famille et le repos. "

Sean Bratches a de plus confirmé qu’il travaillait « main dans la main » avec Ross Brawn, chargé des relations avec les écuries de F1, pour trouver une solution adéquate pour chacun.

Il compte aussi éviter les conflits de calendrier, y compris pour des disciplines extérieures au sport automobile. "L’an prochain… il y a un week-end où il y a la finale de Wimbledon et la finale de la Coupe du Monde de football, le même jour. Ce serait sous-optimal d’organiser le Grand Prix de Grande-Bretagne ce jour. C’est un calendrier serré. »

Une autre piste sur laquelle travaille Sean Bratches est la rationalisation du calendrier. Il souhaite ainsi éviter que le F1 Circus voyage trop de par le monde – c’est ainsi que la F1 voyage au Canada deux semaines après être allée à Monaco et juste avant d’aller à Bakou. "Nous essayons d’aligner au mieux ces courses par territoire : les courses en Europe, en Amérique, en Asie… mais il y a des difficultés concernant la météo et les contrats en place. Nous essayons de nous assurer que tous les participants fassent vraiment de bonnes affaires et nous ne voulons pas avoir des Grands Prix qui se cannibaliseraient l’un l’autre » conclut Sean Bratches.

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