"Sans mon égo, je serais resté en Karting"

Il reconnaît qu’il n’aurait pas pu y arriver sans son père, bien qu’il veuille aujourd’hui vivre la F1 en tant que personne singulière.

"Je ne dirais pas que nous avons été séparé maintenant que je suis en F1" relativise le Néerlandais. "Je dois évidemment faire les choses par moi-même, mais je pense qu’il est important d’avoir des personnes comme lui pour me conseiller et me soutenir".

"Nous avons eu quelques désaccords mais il avait raison neuf fois sur dix donc j’ai confiance en son avis. Nous avons tous les deux un fort ego mais c’est dans notre sang et ça nous a amené si loin, et en F1. Si nous n’avions pas cela, nous serions restés en karting".

Il fait toutefois la différence entre faire confiance à son père et prendre ses propres décisions : "Je lui fais confiance mais je fais mes propres choix, notamment en Malaisie l’an dernier. Nous avions eu de nouvelles pièces sur la voiture, elles ne fonctionnaient pas pour Daniel mais j’étais convaincu qu’elles me conviendraient".

"J’ai décidé de les utiliser. Durant les essais, on ne parvenait pas à les faire fonctionner mais j’étais convaincu de devoir les utiliser en qualifications. Papa est venu me voir en me disant que je ne devrais pas. Nous avons réussi à les faire fonctionner et je me suis qualifié troisième, ce qui était très bien".

Et qui a poussé Max à se moquer gentiment de son père : "Je suis allé le voir et je lui ai dit ’je t’avais dit’. Il a ri et il était heureux de ce choix".