Xavier Siméon se livre sur ses débuts en Moto GP

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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Xavier Siméon se livre sur ses débuts en Moto GP

Le pilote belge s'adapte à l'élite de son sport.

"Je suis satisfait d’avoir atteint l’arrivée à chaque fois. Je ne voulais pas commettre d’erreur afin d’acquérir un maximum d’expérience. Cette Ducati est une sacrée machine à dompter", déclare-t-il à Sudpresse. "Avec ce genre de moto, une chute peut vite vous faire régresser. Je suis donc ravi d’avoir évité ce type de piège."

La différence avec une Moto 2 est grande. "C’est même tout l’inverse. Je dois gommer les habitudes prises au cours des 127 épreuves auxquelles j’ai participé dans cette catégorie. En Moto2, par exemple, je n’ai jamais freiné de la roue arrière. Ici, j’actionne le frein avec le pouce gauche. En Moto2, il faut sacrifier l’entrée du virage et accélérer le plus tôt possible. Avec la bécane de MotoGP, c’est l’inverse : il faut entrer très fort. Et ce n’est pas parce qu’on accélère plus tôt qu’on repart mieux puisqu’on ne sait pas passer la puissance au sol immédiatement. Il faut donc faire la différence au freinage. C’est là que j’ai un peu plus de mal.

On n'a jamais le temps de se reposer une seconde

Les adaptations sont nombreuses. "C’est terrible la force que cette moto transmet autant à l’accélération qu’au freinage. On n’a jamais le temps de se reposer une fraction de seconde. Il faut être performant du début à la fin. Tous les détails sont importants, notamment la position sur la moto."

"D’un circuit à l’autre, elle varie. Ce sont des motos tellement complexes qu’il faut sans cesse s’adapter. Lors des premiers essais, à Austin, je ne me sentais pas bien sur la bécane. Elle partait en wheeling en permanence. Je n’imaginais pas pouvoir tenir la distance de la course. On a modifié la position sur la moto après la première séance et je me suis trouvé nettement moins fatigué par la suite.

Me rapprocher de la zone des points

S'il va désormais rouler sur des circuits qu'il connait, Xavier Siméon n'est plus optimiste pour autant. "Non, pas forcément : mes adversaires connaissent tout aussi bien que moi les tracés européens. Par contre, je me dis : j’ai disputé les trois premiers GP, j’ai plus d’expérience, je progresse. Mon objectif, c’est de me rapprocher de la zone des points."

Vise-t-il toujours la première place des "nouveaux pilotes"? "Oui mais je n’en fais pas une obsession. Je veux d’abord me concentrer sur mes courses. Il est évident que pour être le meilleur rookie, j’ai encore un peu de boulot. Pour l’instant, c’est Syahrin qui occupe cette position. Personne ne s’attendait à voir l’équipier de Zarco aussi bien placé.

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