Van Rossom pour guider la Belgique : "Un échec serait grave"

Manuel Gonzalez
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Van Rossom pour guider la Belgique : "Un échec serait grave"

Le Gantois de 32 ans a retrouvé un très bon niveau à Valence. Pourra-t-il porter les Belgian Lions lors des deux prochaines rencontres importantes pour une qualification pour le Mondial? Première réponse contre la Russie ce vendredi soir.

En quelques mois, la situation de Van Rossom à Valence a bien changé. Il y restera d'ailleurs deux années de plus. "Je me sens physiquement très bien et, après une semaine de repos puisque nous avons été éliminés dès le premier tour des playoffs, je suis même frais mentalement. Mon karma s’est inversé. Je sors d’une très bonne saison", a-t-il déclaré à Sudpresse.

"Ce nouveau contrat de 2 ans est un grand soulagement et un signe de confiance. En septembre, je cherchais un club. Engagé comme 3 e rotation, je me suis retrouvé seul à la distribution tant on avait des blessés. J’ai retrouvé mon rythme, mon rayonnement et mon physique, même si on n’a pas atteint nos objectifs, malgré une 4 e place en saison régulière et une 11 e sur 16 en Euroleague."

Malheureusement, 11 Belges présélectionnés ont déclaré forfait. "L’équipe est très déforcée, c’est clair. Le premier jour, nous n’étions que six. Mais les joueurs présents le sont à 120 %. La mentalité est excellente et la situation est ce qu’elle est… On peut regretter la défaite en Bosnie, où nous menions de 7 points à 3 minutes de la fin. Avec la France, on n’a pas hérité non plus du groupe le plus facile. Mais on a été compétitif. Alors il faut rester positif et y croire, tout donner et essayer. Ce n’est pas irréaliste. La Russie et la Bosnie ne sont pas au complet non plus et avec de l’intensité, le soutien du public et un collectif soudé, on a déjà réalisé des exploits. 

Pour Van Rossom, un échec est à éviter. "Ce serait grave : un coup d’arrêt dans l’évolution de l’équipe nationale, un recul même puisque cela nous ramènerait dix ans en arrière, avant le retour à quatre Euros consécutifs. Nous sortirions du top européen, alors que le renouvellement est en cours. Il y a malheureusement beaucoup d’absents de la nouvelle génération. Mais j’espère que la motivation restera la même : l’envie et la volonté des sélectionnés ont été les moteurs du redressement opéré."

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