? L'énorme coup de force de Wellens: "Attaquer ou attendre? Je ne savais pas trop"

Et sur une arrivée qu'il commence à connaître puisque c'est déjà au sommet du mur d'Accalca de los Gazules qu'il avait jeté les bases de son succès final l'an dernier en réalisant le coup double à la veille de la dernière étape. 

Cette fois, c'est par cette montée très exigeante que la Ruta del Sol débutait, mais ça ne change rien aux conclusions: Tim Wellens était encore le plus fort dans le dernier kilomètre. Pourtant, après avoir été "parfaitement épaulé pendant toute la journée par son équipe", il avait des doutes sur la tactique à adopter dans la montée finale. 

"Défendre ce maillot rouge"

What a brilliant display of power that was by @Tim_Wellens today! Hear from Tim after his third @VCANDALUCIA stage win in the article below ?#65RdS #vueltaciclistaandalucia2019

?https://t.co/kUzqPTW6ci pic.twitter.com/A4bD3U7CU7

— Lotto Soudal (@Lotto_Soudal) 20 février 2019

"Je ne savais pas trop s'il fallait attaquer ou attendre", explique sur le site web de Lotto-Soudal. "C'était plus facile l'an dernier, où j'étais en tête avec un seul autre coureur (Mikel Landa en l'occurence)."

C'est finalement Ion Izagirre et son nouveau maillot Astana qui ont décidé de la marche à suivre. L'Espagnol a lancé la première banderille, Wellens a pris sa roue, avant de le déborder et de lâcher tout le monde. "J'ai pu utiliser mon expérience de l'an dernier. C'était difficile de sprinter en danseuse sur les pavés, mais sprinter assis me convient très bien, c'était à mon avantage." 

Et le voilà avec une deuxième victoire en poche cette saison et un maillot rouge de leader sur les épaules. Et Wellens a bien l'intention de le défendre. "Je veux le garder jusque dimanche. Je pense que le chrono sera crucial et je pense aussi qu'il bien me convenir", conclut-il.