Le coach de Tubize voulait plus : "On manque d'adresse"

"Malgré notre bonne prestation, nous nous inclinons" pestait le coach Christian Bracconi dans les colonnes de Sudpresse. C’était notre troisième rencontre de la semaine. Physiquement et psychologiquement, ce fut très compliqué. Nous avions demandé d’entamer le match avec une grande concentration. Une consigne non respectée puisque nous concédons ce premier but après quatre minutes. Par la suite, j’ai vu une belle réaction d’orgueil avec de bons moments de football. Nous avons élaboré du jeu sans, pour autant, être percutant."

"Nous n’avons pas su gérer nos diverses possibilités offensives. À l’inverse, nous bloquions bien le jeu adverse jusqu’à cette dernière minute où nous allons au suicide. Nous n’avons pas le droit d’être dans un tel déséquilibre défensif. Les joueurs ont une nouvelle fois tout donné sur la pelouse et n’ont pas triché. Nous manquons d’adresse, mais je ne peux pas leur reprocher de ne pas essayer. Au fil des matches, nous héritons de plus en plus d’occasions franches, c’est déjà une bonne chose."

Les joueurs proposés n'entraient pas dans les critères

Quid du mercato? "Le club n’a pas les moyens de payer pour un transfert. Le premier critère est d’ordre financier", explique le coach. "Ensuite, il faut que ce joueur soit disponible et apte à jouer d’entrée de jeu. Et surtout, qu’il soit supérieur à ce que nous possédons déjà. Jusqu’à présent, les joueurs qu’on m’a proposés n’entraient pas dans tous ces critères. Toutefois, le mercato n’est pas encore fini. Ce lundi, nous verrons avec la direction ce que nous pouvons faire pour nous renforcer. Mais le retour de Schuster s’apparente déjà à un premier transfert. »