Bruges prouve à Genk que la saison sera encore longue

Bruges prouve à Genk que la saison sera encore longue

Le champion en titre a envoyé un signal fort : Genk devra surmonter cette crise de février et repartir du bon pied.

Un duel au sommet, voilà ce qu'est ce Bruges - Genk qui voit s'affronter les deux meilleures équipes de Belgique sur papier - les deux premiers au classement. Mais aussi un test important pour le KRC Genk qui pour la seconde fois après le Slavia Prague débute une rencontre sans Alejandro Pozuelo

Domination

Philippe Clément a donc opté pour les principes et laissé son meilleur joueur sur le banc, lui qui avait déjà prouvé qu'il était indispensable en montant en Europa League. Ce choix, couplé à celui d'une défense à trois totalement perdue, coûte cher : pendant 45 minutes, sur un terrain catastrophique, le FC Bruges domine totalement son adversaire qui semble pétrifié et en perte totale de repères. Clinton Mata en profite pour prendre de vitesse la défense (1-0, 21') avant de sortir blessé ; Siebe Schrijvers, intenable, fusille ensuite Vukovic sur un centre de Wesley (2-0, 37'). 

Paintsil remplace peu avantageusement un Ndongala blessé avant le match tandis qu'Ingvartsen semble porter le poids de ses 5 millions sur le dos à chaque course ; avant même la pause, Pozuelo s'échauffe. Bruges, de son côté, est en pleine confiance, la victoire au courage contre Salzbourg ayant certainement fait beaucoup de bien. 

Et si Genk tremblait ? 

Comme en semaine au Slavia, l'entrée de Pozuelo fluidifie le jeu de Genk, mais contrairement à Prague, Bruges a déjà fait la différence. Et malgré l'Espagnol, c'est bien Bruges qui garde la main grâce notamment à un Wesley lui aussi en mode Europe et qui garde précieusement la balle dès que possible. 

Résultat : le leader ne parvient pas à reprendre pied et son dauphin passe proche de tuer le match, via Wesley repris par Aidoo (54') puis via un raid de Krépin Diatta (71'). Même quand Genk finit par trouver la faille sur corner via Samatta (2-1, 77'), ce n'est que pour s'écrouler derrière : Diatta, encore lui, sert Ruud Vormer au point de penalty et tue les espoirs limbourgeois (3-1, 78'). 

Si les supporters de Genk ont sifflé Pozuelo lors de certaines touches de balle, une chose est sûre : si l'Espagnol reste, il sera indispensable pour Philippe Clément de le remotiver. Et s'il part, ce Racing-là risque fort de vivre une fin de saison plus longue que prévu. Car le champion en titre brugeois est gonflé à bloc et les soucis qu'a pu connaître Ivan Leko, notamment avec Vormer, semblent faire partie du passé. Openda, monté au jeu, passe près de donner au score des allures de gifle (90+2). Mais nul doute que la défaite sera ressentie comme telle de par le jeu proposé et le contexte qui laisse l'incertitude planer...

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